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Introduction:
Cet itinéraire a pour but d'en apprendre plus sur l'évolution dans le temps du paysage de la région de Braine-le-Comte et son occupation du sol du 18 ième siècle à aujourd'hui. Tout d'abord commençons par un bref aperçu historique de la région de Braine-le-Comte et quelques explications sur certains monuments de la ville. L'itinéraire ne passe par Braine-le-Comte même mais passe par d'autres lieux d'intérêts comme les Sablières du Bois de la Houssière ou bien les verreries de Fauquez, où nous pouvons voir comment à évoluer le paysage et l'occupation des sols en ces points.
Contexte historique de Braine-le-Comte :
Le petit village de Braine la Vilhote fut construit sous les ordres du général Brennus. En 1150 le contrôle du village fut attribué au comte de Hainaut Bauduin IV lors d'un échange du chapitre de saint Waudru de Mons dans le but de se défendre contre les brabançons. Il y construisit un donjon et une tour afin d'y imposer un châtelain ce qui donna naissance au nom actuel "Braine-Le-Comte". Ce fief principal du comté du Hainaut est constitué de onze communes.
La ville fut assiégée à plusieurs reprises. Le premier siège important se déploya en 1424, qui fut le plus sanglant entre les troupes Anglaises et Brabançons. Les Brabançons vont tout saccager et tout piller avec le soutien du duc de Bourgogne.
En 1652, Le duc d'Aremberg reçut du roi d'Espagne la ville de Braine Le Comte en échange de la terre de Zevenbergen. A cette époque, Braine-le-Comte n'est qu'un village qui vit principalement de l'agriculture et défriche beaucoup de forêts.
Les édifices que l’on retrouve en ce temps dans la ville sont :
Les remparts :
En 1185, les remparts fut construit par le fils de Baudouin V. On peut observer des restes de remparts dans la propriété privé d'un notaire dans la rue de Saint-Géry.
L'église Saint Géry (voir fig.20):
Un des plus beau bâtiment de la ville qui fut agrandi en 1577 sur les fondations romano-ogival, où il reste encore certaines traces visibles notamment la partie haute de la nef. Actuellement composée d'un axe principal et de trois nefs de même hauteur, on peut y voir plusieurs autels et confessionnaux ainsi que différentes statues. Les pierres utilisées viennent des carrières de Soignies et d’Ecaussinnes.
L'hôtel de ville (voir fig.21):
L'hôtel de ville se trouve sur la grand place et fut construit dans son intégralité en pierre bleue d'Ecaussinnes vers le XVIème siècle. En 1652, il fut acquis par le seigneur de Braine-le-Comte, le duc d'Aremberg et revendu à la commune au XIXème siècle.
L'évolution de l'occupation du sol :
Sur les cartes ferraris, nous observons que la région de Braine-le-Comte est très peu peuplé à l'époque et est majoritairement recouvert de terres agricoles et de forêts. La ville de Braine-le-Comte est très compact et radio-centré au sein de ses remparts.
Une réelle expansion de la ville a eu lieu avec la révolution industrielle accompagné par le réseau de voies ferrées dont l'implantation de la gare de Braine-le-Comte (voir fig.22 & 23).
La gare :
Très attendue par l'industrie de l'époque, la gare, de style de néo-classique fut construite en 1841 sur la ligne Bruxelles-Mons. Elle est un des bâtiment les plus ancien dans l'architecture ferroviaire belge. La structure de la ville va complètement changer pour faciliter l'accès à la gare.
Les industries comme celles de metallurgies, celles du coton, dans la région un peu plus loin les verreries (à Fauquez), les sablières (La Houssière), etc... vont créer un dédoublement démographique de la région en un peu plus d'un siècle. Ceci se caractérise fort par un agrandissement de l'habitat dans Braine-le-Comte et une plus forte densité de la ville. Les routes s'agrandissent et se multiplies, on commence à voir un développement axial de la périphérie (voir fig.24).
Aujourd'hui on observe (sur la fig. 25) que la ville s'est encore nettement agrandie dans les périphéries, notamment les zones grises urbanisées qui étaient autrefois des prairies pour la plupart.
D'autres villes et villages de la région ont connu une forte expansion pendant la révolution industrielle, c'est notamment le cas de Fauquez et ses verreries. Mais depuis l'abandon des verreries, le village de Fauquez est en déclin.
Ronquières ne connait pas réellement de grand accroissement démographique, ni de grandes expansions de sa zone urbaine. Le village a connu tout de même la création d'une gare qui était traversé par la ligne 106 (voir fig. 26). Parcontre son paysage a grandement changé au fil du temps, notamment son hydrographie qui s'est vu perturbé par un premier canal le long de la Samme, puis surtout par le nouveau canal Charleroi-Bruxelles qui a remodelé le paysage. L'hammot Quesnoy et sa ferme appartenant à Ronquières s'est fait rasé pour la construction du plan incliné. La Samme qui se jettait auparavant dans la Sennette se jette maintenant dans le nouveau canal (voir fig. 27).
Ecaussinnes était autrefois un village compact et concentré à proximité de ses chateaux forts. L'expansion du village en ville dépend directemment de ses carrières. En effet les zones urbaines se sont développées autour des carrières de manière isolé sous forme de petit hamots comme Restaumont et Thiarmont. La gare s'est construite entre les plus grandes carrières de la région celles de Mayeurmont et de Thiarmont, pour faciliter le transport des pierres. L'habitat n'ayant plus de places pour se développer dans le centre à cause des carrières abandonnées, croît fortement en périphérie. Ecaussinnes développera son économie de service et commerce après la fermeture des carrières et sa démographie continue d'augmenter. Aujourd'hui comme à Braine-le-Comte la majorité des habitants travaillent dans d'autres grandes villes comme Bruxelles, Mons, Charleroi.
Carte d'occupation des sols en 2000 :
On peut observer sur la carte occupation des sols actuelles qu’il y a une grande proportion de terrains agricoles avec de nombreuses fermes un peu partout. On se retrouve dans un paysage de campagne correspondant à la Moyenne-Belgique. Les villes d’Ecaussinnes et de Braine-le-Comte concentrent la grande majorité des zones d’urbanisations et d’activités économiques (bâtiments industriels, voir fig. 30). La majorité de la zone boisée se trouve dans le bois de la Houssière avec quelques sablières en jaune plus foncé en son sein. Dorénavant elles sont toutes abandonnées et couvertes de petits arbustes. On peut voir que le canal de Bruxelles-Charleroi a un tracé relativement droit grâce au plan incliné ainsi que les grandes écluses qui se situent sur son long. Le vieux canal a lui un trajet plus sinueux dû à ses toutes petites écluses. Il a un caractère dit plus « naturel » car il est bordé de pas mal de zones boisées ou bien de prairies ainsi que d’une réserve naturelle de biodiversité.
Niveau de difficulté: Medium (73/100)
Distance: 33,4 km
Durée: 02h13
Montée totale: 368 m
Dénivelé maximal: 7,3 %
Dénivelé moyen: 1,1 %
Montée nette: -5 m
Descente totale: 373 m
Chemins revêtus: 25,8 km (77 %)
Pavés: 0 m (0 %)
Pistes cyclables: 4,11 km (12 %)
Voies de circulation sans voitures: 4,07 km (12 %)
Pollution sonore
Volume de trafic
Espace naturel
Zone urbaine
Zone humide
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